REMUNICIPALISER LA REGIE DE L'EAU

Publié le par APAC

Histoire d’eau

 

C’est avec surprise que les Ollioulais ont reçu leur note d’eau et d’assainissement sous une en-tête nouvelle « L’Eau de Provence » 

Mais la surprise a été prolongée par le prix du m3, majoré de 7 centimes. En regardant de plus près le document, on s’aperçoit que cette nouvelle appellation n’est en fait que la même société fermière, la SEERC, filiale de la Lyonnaise des Eaux.

 

            Une interrogation s’impose : quelle est la raison de ce changement ?

 Un inventaire ne serait-il pas nécessaire à un moment où TPM confie à de nombreux bureaux d’études des évaluations sur la qualité de l’eau de nos rivages ? Les contrats passés avec les grands fermiers englobent les eaux de consommation, mais aussi le traitement des eaux usées.

            Générale, Lyonnaise, Bouygues, autant de noms qui illustrent auprès de nous tous  consommateurs des choix  faits par les élus des différentes collectivités locales.

 

Questions :

 

-         Quels sont les critères de ces choix ?

-         Comment sont réparties ces concessions sur le Var pour chaque collectivité locale ?

-         Combien de régies municipales existent encore ?

C‘est un sujet abordé sur certains territoires de l’hexagone, avec un intérêt certain pour  les contractualisations établies, leur renouvellement, les meilleures solutions à trouver pour nous consommateurs.

 

Une situation monopolistique sur un territoire élargi serait une grave erreur.

 

Et si l’on reparlait des régies municipales des eaux ?

 

A Venelles, cité proche d’Aix, le maire UMP a gagné en partie les dernières élections municipales contre le maire PS en remunicipalisant la régie des eaux. Les Venelois ont gagné jusqu’à 25% sur les tarifs du régime privatisé. Intéressante cette inversion des tendances dans le social, non ? M.Beneventi, maire UMP d’Ollioules, pourrait se renseigner auprès de ses amis.

 

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